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17 July 2017


Après 2 années passées au Paris SG, l’international allemand Kevin Trapp (27 ans) s’est confié dans les colonnes de L’Équipe afin de revenir sur l’exercice 2016-2017 où il a tout connu, ou presque…

Le natif de Merzig s’est dans un premier temps exprimé sur sa dernière saison plutôt controversée et juge la méthode d’Unai Emery : “C’est vrai que c’était une autre saison. Plus… (il hésite), je ne vais pas dire compliquée, mais différente. Au début, c’est Alphonse qui a joué, mais le coach (Unai Emery) n’a jamais tranché la question du titulaire, et c’était tout à fait son droit en tant qu’entraîneur. Pour nous, les gardiens, c’était quelque chose de nouveau aussi. […] Tout ce qu’il a dit dans les interviews, c’était aussi ce qu’il nous disait. On ne savait jamais qui allait jouer. […] Comme tu ne savais jamais qui allait jouer et qu’il laissait la porte ouverte, tu devais tout donner à l’entraînement et montrer que tu voulais jouer. Je n’ai pas trop pensé à la façon de faire du coach. J’ai cherché à me préparer du mieux possible et cela m’a permis de progresser encore.”

Interrogé sur la relation qu’il entretient avec Salvatore Sirigu et Alphonse Aréola, le portier du PSG semble apprécier les 2 gardiens malgré la concurrence dont il fut victime lors des premières journées de championnat : “Pour moi, ça n’a jamais été compliqué avec “Salva”. À mon avis, si on ne se parlait pas beaucoup au début, c’était à cause de la barrière de la langue. Bien sûr il y a la concurrence, c’est la même chose avec Alphonse maintenant, mais je n’ai jamais eu de problèmes avec d’autres gardiens. Même s’il y a un poste à jouer entre nous, on s’entraîne chaque jour ensemble et une relation se crée.”

Régulièrement décrié, Kevin Trapp répond aux critiques qu’il a pu essuyer tout au long de la saison : “J’écoute ce qui se dit. De toute façon, avec les réseaux sociaux, de nos jours, tu ne peux pas ne pas faire attention à ces commentaires. Les journalistes font leur travail. Si c’est juste ou injuste, ce n’est pas à moi de le dire. Je suis conscient que je peux encore progresser. Les critiques ne m’énervent pas, ça me donne plutôt la motivation de travailler encore plus. Tu ne peux pas être aimé par tout le monde, certains vont penser que tu es le meilleur, d’autres que tu n’as pas le niveau. Le plus important reste que les entraîneurs et moi-même, personnellement, sachions de quoi je suis capable. Il ne faut jamais douter.”

Le gardien allemand se dit également bien plus performant depuis qu’il a quitté l’Eintracht Francfort en 2015 : “En tant que personne, j’ai grandi. À Paris, j’ai côtoyé de très grands joueurs, expérimentés, qui avaient déjà beaucoup gagné. Ma personnalité a évolué, mon caractère, ma façon d’aborder les matches : je suis plus serein. Ma manière de jouer, aussi, même si j’avais déjà mon style. Par exemple, j’ai progressé dans le jeu au pied, un secteur où le gardien est très sollicité au PSG. […] Je crois que j’ai encore plus joué au pied cette dernière saison, et que j’ai été plus efficace dans le pourcentage de passes réussies.”

Enfin, Kévin Trapp explique notamment ce qu’il préfère dans le poste de gardien de but : “Moi je préfère gagner (sourire). En tant que gardien, tu as beaucoup de responsabilités. On est le dernier… (il cherche le mot adéquat) rempart, n’est-ce pas ? Moi, j’essaie de faire un match parfait, ça veut dire que si tu as du travail, tu dois répondre présent, s’il faut jouer au pied, tu dois bien le faire, s’il faut sortir un arrêt décisif, tu dois y arriver… […] En Allemagne, c’est totalement différent, ça n’arrive jamais que tu n’aies rien à faire pendant quatre-vingt-cinq minutes. Mais on s’habitue à tout. Je savais que ma deuxième saison serait bien meilleure. Je connais le club, je connais tout mieux désormais, et je sais relativiser.”

Photo de couverture : Foot Mercato

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