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9 December 2022


Après 56 rencontres en 17 jours, retour sur les faits marquants du premier tour et des huitièmes de finale concernant les gardiens dans cette Coupe du Monde 2022.

La phase de groupe rythmée et ses quatre matchs par jour s’est enchaînée avec les huitièmes de finale sans un jour de repos pour les téléspectateurs et les observateurs. Pour la première fois depuis le début de la compétition, il n’y a pas eu de football mercredi 7 et jeudi 8 décembre. Alors que les quarts de finale pointent à l’horizon, faisons le point sur ce qu’il s’est passé sur la planète gardiens, alors qu’il ne reste que huit matchs avant de connaître le champion du monde 2022.

Le match complètement raté de Saad Al-Sheeb

Rencontre pas vraiment emballante et vite pliée par l’Équateur face au Qatar, le match d’ouverture a été marqué par la prestation du dernier rempart qatarien. En concurrence avec Meshaal Barsham, Saad Al-Sheeb a finalement été choisi par Félix Sanchez pour débuter la première rencontre de l’histoire du Qatar en Coupe du monde. Après une sortie manquée, il fauche Enner Valencia dès la 14e minute provoquant un penalty que l’attaquant du Fenerbahce va convertir pour prendre l’avantage rapidement. Un quart d’heure plus tard, il cède de nouveau face à Valencia.

Saad Al-Sheeb accroche Enner Valencia, lors du match d'ouverture de la Coupe du monde 2022. Crédit : AFP via The Sun
Saad Al-Sheeb accroche Enner Valencia, lors du match d’ouverture de la Coupe du monde 2022. Crédit : AFP via The Sun

Il réalise ensuite plusieurs sorties qui ne rassurent personne dans le stade et d’autres interventions que l’on pourrait qualifier d’approximatives. Une prestation qui lui vaut son tas de moqueries sur son niveau, mais qui lui coûte surtout sa place de titulaire au profit du jeune Meshaal Barsham. C’est lui qui jouera le match contre le Sénégal et celui contre les Pays-Bas, avec plus d’arrêts, mais également son lot d’interventions manquées, qui ne coûteront pas de but à son équipe. Premier pays hôte à perdre son match d’ouverture, le Qatar devient également la première nation à terminer la phase de poule d’une Coupe du monde à domicile sans aucun point.

Wojciech Szczesny, le stoppeur de penalty

Assurément le gardien de la phase de groupes ! Derrière une équipe très défensive et un entraîneur qui n’a pas peur de garer le bus, Wojciech Szczesny a offert la qualification aux siens. Souvent décrié avec les « Biale Orly », le portier de la Juventus a fait taire les critiques qui ont laissé place aux louanges. Il faut dire que si les Polonais ont atteint les huitièmes de finale face aux Bleus, dimanche 4 décembre à 16h au stade Al Thumama de Doha, le gardien de 32 ans en est le principal responsable. Imbattable dans le jeu avec 20 arrêts en trois matchs (11 contre l’Argentine, 5 contre l’Arabie Saoudite et 4 contre le Mexique), les attaquants adverses n’ont pas non plus trouvé la solution sur penalty.

Face à Al-Dawsari, Szczesny évite une égalisation dans les arrêts de jeu de la première mi-temps avec une double parade magnifique sur la tentative du milieu de terrain saoudien et la reprise d’un de ses coéquipiers à bout portant. Il s’offre ensuite un arrêt de prestige face au septuple ballon d’or Lionel Messi avec un superbe arrêt sur sa gauche, main opposée, alors que le ballon puissant avait été tiré à mi-hauteur. Deux parades, cumulées à ses 18 autres dans le jeu lors de ces trois matchs, très précieuses pour la Pologne qui se qualifie à la différence de buts, à une unité près.

Une tendance également aux penaltys arrêtés dans cette édition, avec cinq tentatives stoppées par les portiers sur les douze qui ont été tirés en phase de poules. Ochoa, Rochet et Courtois se sont, comme Szczesny, illustrés dans cet exercice. Malgré les déclarations pleines de confiance de ce dernier avant le match face à l’Equipe de France, il n’aura pas trouvé la solution face à Mbappé.

Le choc spectaculaire d’Alireza Beiranvand

L’une des premières images marquantes de cette compétition. Après une quinzaine de minutes de jeu lors du deuxième match de ce Mondial, Alireza Beiranvand, qui avait marqué les esprits en Russie, prend de plein fouet son défenseur central Majid Hosseini. Un choc tête contre tête impressionnant qui laisse les deux joueurs au sol. Le gardien souffre de saignements au nez et doit se faire soigner sur le terrain pendant une dizaine de minutes. Le portier de la Team Melli semble vouloir tenir sa place sur le terrain et malgré son air totalement hagard, personne ne s’y oppose. Beiranvand tient à peine une minute après la reprise de jeu avant de demander le changement.

Alireza Beiranvand, au sol après avoir percuté un coéquipier contre l'Angleterre, lors de la Coupe du monde 2022. Photo : Getty Images via 90min.
Alireza Beiranvand, au sol après avoir percuté un coéquipier contre l’Angleterre, lors de la Coupe du monde 2022. Photo : Getty Images via 90min.

Remplacé par Hossein Hosseini qui va connaître un après-midi très compliquée avec six buts encaissés face aux Three Lions, Beiranvand est forfait pour le deuxième match. Revenu à l’entraînement, il doit respecter le protocole commotion de la FIFA qui lui interdit de rejouer quatre jours après son K-O. Il assiste à la victoire des siens face aux Gallois des tribunes. Réaligné pour le match couperet face aux États-Unis, il est sur le terrain pour l’élimination de la Team Melli à l’issue d’un match totalement déjoué par les joueurs de Carlos Queiroz.

Livakovic et Bounou, héros nationaux

L’arrivée des matchs à élimination directe rime avec possible séance de tirs au but. L’occasion pour les gardiens d’être sur le devant de la scène et de briller pour qualifier leur équipe, après des matchs où la moindre erreur peut coûter très cher. Sur l’ensemble des huitièmes de finale, deux sont allés en prolongation, puis aux tirs au but. Un exercice qui n’a rien d’une loterie et les gardiens qui se sont illustrés l’ont bien prouvé et ont été les artisans de la qualification de leur sélection pour le tour suivant. Ils ont d’ailleurs tous les deux été élus homme du match.

Dominik Livakovic, homme du match du huitième de finale de la Coupe du monde 2022 face au Japon. Crédit : ActuFoot via Twitter
Dominik Livakovic, homme du match du huitième de finale de la Coupe du monde 2022 face au Japon. Crédit : ActuFoot via Twitter

Le premier à avoir remporté une séance de tirs au but est le Croate Dominik Livakovic, opposé au Japon. Face à des tireurs adverses qui ont semblé crispés par l’enjeu et ont manqué de force dans leurs tentatives, Livakovic a stoppé trois tirs au but sur les quatre tentés par les Nippons. Une performance majuscule qui rappelle celle de Danijel Subasic en 2018 face au Danemark en huitièmes de finale également qui avait arrêté trois tirs au but.

C’est ensuite Bounou qui s’est illustré, mardi 6 décembre, face à l’Espagne. À l’issue d’un match très fermé où il n’a pas eu beaucoup l’occasion de s’illustrer face à la possession stérile espagnole, le gardien du Séville FC n’a pas encaissé un seul but lors de la séance de tirs au but. Parti du bon côté sur la tentative de Sarabia qui finit sur le poteau, il stoppe ensuite un ballon sur sa gauche, puis un autre sur sa droite. Une performance majuscule qui lui permet d’envoyer les siens en quarts de finale pour la première fois de l’histoire du Maroc.

La surprise Mohammed Al-Owais

L’Arabie Saoudite avait été la risée de la planète gardiens en Russie avec trois portiers différents en trois matchs, et des prestations très peu concluantes. Hervé Renard a réussi à inverser la tendance en faisant de ce point faible une vraie forteresse en titularisant Mohammed Al-Owais, numéro 2 en 2018. Dans les cages depuis l’arrivée du sélectionneur français et la retraite internationale d’Abdullah Al Mayouf, devant lui en club et qui a tenté un retour en sélection avant le Mondial, le gardien d’Al Hilal a impressionné dans les buts des Faucons Verts, jusqu’à faire partie de l’équipe type du premier tour de certains observateurs.

Al-Owais a fait oublier sa mauvaise sortie sur corner face à l’Uruguay, sortie qui avait offert le seul but du match à la Céleste en 2018, avec une prestation XXL d’entrée face à l’Argentine. Sollicité dès la deuxième minute de jeu par Messi, il réalise le premier de ses cinq arrêts de la rencontre. Il s’incline seulement face au génie argentin sur penalty (et trois fois en face-à-face, finalement invalidés pour des hors-jeu). Sa parade à bout portant à la 63e sur une frappe déviée par Tagliafico impressionne et permet aux siens de réaliser un exploit historique en faisant tomber l’Albiceleste, invaincue depuis 36 rencontres et parmi les favoris de cette édition. Une victoire qui ne sera pas concrétisée par une qualification, la faute à deux défaites 2-0 face à la Pologne et 2-1 contre le Mexique. Dans ce dernier match, les Saoudiens sont dépassés par des Mexicains qui ont besoin de marquer le plus possible pour se qualifier et échouent finalement à un but des huitièmes de finale. La faute à un nouvel Al-Owais de gala auteur de huit arrêts. La révélation de ce Mondial à 31 ans.

L’arrêt salvateur d’Emiliano Martinez

Après des années de recherche du gardien parfait pour accompagner Messi vers des titres internationaux, Emiliano Martinez semble être le bon. Vainqueurs de la Copa America 2021, les Argentins sont plutôt en difficulté après une défaite inaugurale contre l’Arabie Saoudite et des matchs poussifs. Ils ont bien failli se faire surprendre en huitièmes de finale, mais Emiliano Martinez a réalisé l’arrêt parfait pour leur éviter une prolongation.

L’Albiceleste mène alors 2-1, notamment grâce à une erreur au pied de Matthew Ryan et il reste moins de dix secondes à jouer dans le temps additionnel de ce huitième de finale. Kuol, attaquant australien se retrouve en possession du ballon dans la surface et élimine Tagliafico. À 10 mètres de la cage, le jeune de 18 ans n’a plus qu’Emiliano Martinez face à lui pour l’empêcher de marquer. Le gardien prend alors le plus de place possible avec une croix parfaite et repousse la tentative du bras, avant de se saisir du ballon. L’arbitre siffle la fin du match et ses coéquipiers se jettent sur lui. L’Argentine est en quarts de finale où les y attendent les Pays-Bas.

L’expulsion de Wayne Hennessey

Jusqu’au dernier match de poule, Wayne Hennessey a été le seul joueur exclu de la phase de groupes de la compétition. Il a finalement été rejoint par le Camerounais Aboubakar qui a décidé de célébrer son but dans les arrêts de jeu contre le Brésil en enlevant son maillot, alors qu’il avait déjà un carton jaune. Une exclusion presque amusante qui n’a rien à voir avec celle du gardien gallois. Après une sortie manquée, Hennessey tente de dégager le ballon en sautant, mais manque complètement le ballon et vient percuter Taremi. L’arbitre décide dans un premier temps de lui adresser un carton jaune, avant de revenir logiquement sur sa décision après visionnage de la vidéo et d’exclure le numéro 2 de Nottingham Forrest.

La sortie manquée d'Hennessey, suivi de son carton rouge lors de Pays de Galles-Iran. Crédit : AP via Times Now
La sortie manquée d’Hennessey, suivi de son carton rouge lors de Pays de Galles-Iran. Crédit : AP via Times Now

Un carton rouge qui intervient à la 86e minute de jeu, alors que le score entre le Pays de Galles et l’Iran est de 0-0. Deux équipes pour qui la victoire était devenue impérative après une lourde défaite face aux Anglais pour les Perses et un match nul contre les États-Unis pour les coéquipiers de Wayne Hennessey. En infériorité numérique, les Gallois finissent par craquer par deux fois dans les arrêts de jeu avec deux buts encaissés par Danny Ward. Un suppléant qui aura droit à 90 minutes de temps de jeu supplémentaires face aux voisins anglais qui ne feront pas de détails et renverront les hommes de Rob Page à Cardiff.

La quadruple parade de Shuichi Gonda face à l’Allemagne

Si le Japon a créé la surprise en terminant en tête du groupe E devant l’Espagne, l’Allemagne et le Costa Rica, il le doit notamment à son gardien, Shuichi Gonda. S’il n’a pas été parfait contre le Costa Rica, il a été au rendez-vous lors des deux chocs contre les vainqueurs des éditions 2010 et 2014. Contre l’Allemagne, il provoque un penalty qu’il ne parvient pas à arrêter avant de se montrer décisif en réalisant huit arrêts, dont quatre en une fraction de secondes.

On joue alors la 70e minute et l’Allemagne mène 1-0 et cherche à enfoncer le clou pour se mettre à l’abri. Kimmich lance Gnabry à la limite du hors-jeu. Ce dernier, seul face au gardien, remet en une touche derrière lui vers Hofmann pour surprendre le dernier rempart du Japon. L’Allemand tente sa chance alors que Gonda se relève rapidement et repousse la tentative du joueur de la Mannschaft, légèrement à droite du point de penalty. Le ballon revient dans les pieds d’Hofmann qui sert Gnabry à l’angle de la surface. L’attaquant du Bayern tente sa chance du pied gauche, mais c’est sorti par Gonda. Le ballon continue de naviguer en possession des Allemands et revient dans la surface par un centre que coupe Gnabry. Le ballon prend la direction du poteau gauche de Gonda avec un rebond, mais le gardien japonais parvient à se détendre pour le repousser et réussit à se relever pour contrer une nouvelle fois Gnabry, cette fois du droit. Cinq minutes plus tard le Japon égalisera avant de prendre l’avantage en fin de match et de s’offrir une victoire importante. Décisif !

André Onana, exclu du groupe camerounais

Sûrement l’histoire la plus rocambolesque de cette Coupe du monde sur la planète gardiens. Après une prestation réussie face à la Suisse malgré la défaite 1-0, André Onana, titulaire indiscutable des Lions Indomptables, est mis à l’écart du groupe au matin de la deuxième rencontre face à la Serbie qui s’avère cruciale pour la qualification. En cause : une raison disciplinaire. On apprend rapidement que le portier de l’Inter Milan a eu une divergence de point de vue avec son sélectionneur Rigobert Song quant à sa position sur le terrain et son usage du jeu au pied, mais également semblerait-il quant à la composition de sa ligne de défense.

Une différence d’approche qui a débouché sur une altercation verbale dont seuls les deux acteurs connaissent les tenants et aboutissants. « Dans un groupe, il faut une certaine discipline et lorsque vous ne correspondez pas à ces critères de discipline, il faut prendre des responsabilités, des actes, pour faire en sorte de privilégier le groupe », a indiqué de manière très évasive l’ancien défenseur central. Sur Twitter, Onana a affirmé s’être « toujours comporté de manière appropriée ». C’est Devis Epassy qui a pris la succession de l’Interiste et n’a pas pu éviter l’élimination des siens, malgré une victoire de prestige face au Brésil.

La disparition mystère de Yassine Bounou

Ce n’est qu’autour de la dixième minute de jeu entre le Maroc et la Belgique que les téléspectateurs de ce match crucial du groupe F ont remarqué la présence de Munir dans les buts des Lions de l’Atlas. Pourtant sur la composition officielle figurait le nom de Bounou, gardien numéro 1 de la sélection. Le dernier rempart du Séville FC était même présent lors des hymnes après l’entrée sur la pelouse des 22 acteurs, mais il a disparu presque comme par magie de la photo d’avant-match et de la pelouse. Des images filmées par les spectateurs de la rencontre montrent que le natif de Montréal semblait se sentir mal peu avant l’hymne national, en attestent ses échanges avec son capitaine, l’arbitre de la rencontre, mais également Thibaut Courtois dans le couloir menant au terrain de jeu.

Une version confirmée par le principal intéressé. Il a affirmé sur la télévision publique marocaine avoir pris un traitement pour pouvoir disputer la rencontre, après une blessure contractée contre la Croatie. « J’ai pris des médicaments mais avant le début du match, j’ai ressenti un vertige », a-t-il avancé. « On a essayé jusqu’au dernier moment, mais après l’échauffement, juste avant le match, il ne s’est pas bien senti et il a eu l’honnêteté de laisser sa place », a complété son coach Walid Regragui à beIN Sports. Une sage décision qui a permis à Munir de réaliser une belle rencontre et d’empocher trois précieux points. Revenu face au Canada, Bounou a rassuré les siens, avant de réaliser une prestation parfaite en huitièmes de finale.

Des gardiens français records

37 ans et 247 jours. Face à la Tunisie, Steve Mandanda est devenu le joueur le plus âgé à revêtir la tunique bleue, battant le record d’un autre portier : Bernard Lama (37 ans et 148 jours face à l’Angleterre en septembre 2000). Un poids de l’âge qui commence à peser sur le niveau du Rennais, trop avancé et lent sur le but de Wahbi Khazri qui offre la victoire à la Tunisie. Il s’agit néanmoins d’une belle revanche pour le natif de Kinshasa, barré l’an dernier par Pau Lopez à Marseille et qui a retrouvé des couleurs en Bretagne, lui permettant un retour en sélection.

Profitant de l’absence de Mike Maignan, Steve Mandanda est donc une nouvelle fois le numéro 2 de l’Équipe de France en Coupe du monde derrière Hugo Lloris. Le titulaire de Tottenham a lui aussi écrit une nouvelle ligne de l’histoire de l’Equipe de France en égalisant le nombre de sélections de Lilian Thuram en huitièmes de finale face à la Pologne. La qualification en quarts de finale devrait lui permettre, sauf soucis de dernière minute, de battre ce record. Quoi de mieux pour marquer l’histoire qu’un match à élimination directe en Coupe du monde face à l’Angleterre ?

Andries Noppert, invité surprise

Louis van Gaal est surprenant quand il s’agit de gardiens. À l’annonce de sa liste, un grand absent ressortait : Jasper Cillessen, ainsi qu’une forte incertitude sur qui serait le titulaire. La discussion semblait être entre Remko Pasveer et Justin Bijlow qui avait déjà fait quelques matchs en sélection nationale. Andries Noppert pouvait apparaître comme le spécialiste des tirs au but pour que le sélectionneur tente un nouveau coup en cas de séance de tirs au but lors d’un match à élimination directe. Pourtant, à 48 heures du premier match des Oranjes face au Senegal, un bruit commençait à courir indiquant que le gardien d’Heereveen tenait la corde pour être titulaire pour l’entrée en lice des coéquipiers de Memphis Depay.

Andries Noppert lors de la victoire des Pays-Bas face au Sénégal, sa première sélection en équipe nationale. Crédit : Le Parisien
Andries Noppert lors de la victoire des Pays-Bas face au Sénégal, sa première sélection en équipe nationale. Crédit : Le Parisien

Une nouvelle qui avait de quoi surprendre. Certes très bon en championnat, Noppert n’avait jamais endossé le maillot de l’équipe nationale A. Il a donc connu sa toute première sélection à 28 ans en Coupe du monde en tant que numéro 1. Un parcours bien loin des trajectoires classiques qu’ont pu connaître les autres gardiens présents au Qatar, mais il est indéniablement parmi les grands de ce début de mondial. En termes de gestion de ses derniers remparts, Louis van Gaal étonnera toujours. Toujours en course, il pourrait nous réserver de nouvelles surprises.


Photo de couverture : TOP Mercato, Getty Images, Sports

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