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23 October 2017


Dimanche soir Benoît Costil était l’invité du Canal Football Club. L’occasion pour lui de revenir sur son transfert cet été et sur sa situation personnelle actuelle, tant en championnat qu’en équipe de France.

En effet, en fin d’année dernière, il avait décidé de quitter la Bretagne pour s’installer en gironde : “Partir de Rennes, c’était aussi une remise en question. J’étais à la maison là-bas. J’ai passé six années qui resteront en moi pour toujours. Mais en signant à Bordeaux, il y avait une possibilité de faire la coupe d’Europe donc c’était intéressant. Même si elle n’est plus là, en début de saison lorsque je signe, il y a cette ambition”.

Outre la non-qualification en coupe d’Europe avec les Girondins, Benoît Costil n’est plus appelé en équipe de France. Pour lui, “Hugo (Lloris, ndlr) a 90 sélections, et il a encore des années devant lui. Il a une bonne image, il représente quelque chose, c’est un symbole fort. Et il est fantastique, il le prouve à Tottenham. Il pourrait jouer dans un Top Club Européen”. Benoît est aussi très clair sur ses possibilités de rejoindre la sélection : “Très clairement, la Coupe du Monde ça va être difficile. Quand on est joueur, il faut être lucide, ne pas se voiler la face. Une hiérarchie est établie, ils sont tous (Lloris, Mandanda et Aréola ndlr) dans de grands clubs, ils sont performants… Je ne vais pas être fâché. Si je me mets à la place du sélectionneur, je ne me prends pas non plus. Après, je n’ai pas dit mon dernier mot, je vais travailler”.

Costil est revenu aussi sur le championnat et pour lui il n’y a pas de suspens pour le vainqueur de la compétition : “Dans l’ordre, Paris, Monaco, Lyon, ça me parait conforme. J’espère nous voir un peu plus haut. Il faudra jouer autrement que face à Amiens, c’est sûr, c’est notre plus mauvais match de la saison. C’est de notre faute mais il y a eu de bonnes choses auparavant quand même dans le jeu, il ne faut pas l’oublier. On n’est pas décrochés non plus. On sera dans le coup, j’ai confiance car l’équipe travaille bien”.

Il sait aussi qu’une alchimie avec les supporters est primordiale pour que les résultats suivent : “Les supporters et le club se sont habitués à Cédric Carrasso pendant huit ou neuf ans. Maintenant il faut qu’ils s’habituent avec moi. Je leur garantis que ça se passera très bien avec moi”.

Pour y parvenir Benoît Costil à une méthode : “Je me rencarde sur les joueurs, par rapport aux pénaltys et sur leurs différents buts. Les joueurs de Ligue 1, au bout d’un moment on les connaît quand même”. À lui de continuer à performer pour mener à bien tous ses objectifs… et ce ne sont pas les supporters Bordelais qui s’en plaindront.

Photo : g4ever

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