Coupe du monde – Groupe C – Australie, mieux vaut tard que jamais

32e et dernière nation qualifiée pour la coupe du monde, c’est un véritable parcours du combattant qu’a dû affronter l’Australie, puisque pas moins de 22 matchs ont été nécessaires aux Socceroos pour valider leur ticket pour la Russie.

Pour son entrée en lice, au 2e tour de la zone Asie, le pays des kangourous termine 1er du groupe B, loin devant la Jordanie, la République du Kirghize, le Tadjikistan et le Bangladesh. Une entrée légère avant un plat de résistance bien plus costaud au 3ème tour, avec la présence de l’Arabie Saoudite et du Japon dans ce nouveau groupe B. Finissant finalement 3ème, les australiens défient alors la Syrie en barrage. 1-1 au match aller, 2-1 au retour, les Socceroos s’imposent en prolongation et se qualifient pour le barrage intercontinental, qui les opposent au Honduras. Après un match nul en Amérique Centrale, l’Australie valide son billet pour la Russie, victoire 3-1. 

Adversaire de l’équipe de France, du Pérou et du Danemark dans le groupe C, les Socceroos, qui disputent un 4ème mondial de suite, auront fort à faire s’ils veulent jouer les trouble-fêtes et poursuivre leur parcours jusqu’aux phases éliminatoires, en huitième de finale. Méfiance cependant, les hommes de Bert van Marwijk et leurs portiers ne sont plus à une surprise prêt.

Des gardiens à profusion

Si le parcours des Socceroos fut riche en rebondissements, la liste dévoilée par le sélectionneur Bert van Marwijk l’est tout autant, notamment côté gardiens. Sept portiers ont été tour à tour convoqués lors des qualifications, mais seuls trois peuvent prétendre au mondial. 

Exit Adam Federici, appelé à 13 reprises lors des qualifications dont 5 comme titulaire, il n’ira pas au mondial. Pas plus qu’ Eugène Galekovic et Alex Cisak, tous deux convoqués 5 fois sur le banc, ni même Mark Birighitti, présent dans le groupe à deux reprises lors des qualifications, ils n’en seront pas. Après une première liste incluant 4 portiers (Ryan, Vukovic, Langerak et Jones), le sélectionneur néerlandais a tranché.

Mathew Ryan, valeur sûre de l’Australie

Portier de Brighton, Mathew Ryan, 26 ans, a disputé l’ensemble des rencontres de son club en Premier League, encaissant 54 buts en 38 journées, notamment face à Liverpool (défaites 5-1 et 4-0) et contre Chelsea (défaite 4-0). Efficace sur sa ligne, solide dans les airs et doté d’une bonne relance, son profil convient parfaitement au championnat de Sa Majesté et au jeu de contre-attaque que devrait pratiquer les australiens lors du mondial. 12 cleansheet, dont un face au Manchester United de Pogba et Mourinho, parlent d’eux-mêmes et justifient pleinement sa sélection.

19 fois convoqué lors des qualifications, il a participé à l’ensemble de la campagne australienne, même si ce ne fut pas exclusivement dans la peau du titulaire. Déjà présent il y a 4 ans lors du mondial brésilien, le natif de Plumpton pourra faire profiter ses coéquipiers de son expérience, même si les Socceroos n’avaient pu sortir des poules dans un groupe composés de l’Espagne, les Pays-Bas et le Chili. Vainqueur de la coupe d’Asie 2015 dans les buts australiens, il figure également dans l’équipe type de la compétition. Une valeur sûre. 

Danny Vukovic, dernière campagne 

Cette 21e édition de la coupe du monde sera probablement la dernière pour le gardien de 33 ans du Racing Genk, mais en aucun cas il ne s’agit d’un cadeau pour service rendu.

Titulaire lors de 38 des 40 matchs disputés par son club cette saison, Vukovic a réalisé pas moins de 11 cleansheet, dont 5 d’affilée entre la 11e et la 15e journée de la Jupiler Pro League. 

On le connaît également pour un fait d’arme bien moins glorieux puisqu’il ne s’agit pas d’une main opposée, mais d’un coup porté en 2008 à James Holland, alors joueur du Newcastle United Jets FC en finale du championnat australien. Étendue à la sélection, la suspension de 15 mois qui en suivît fit beaucoup de tort à la carrière du portier et reste la raison principale à son manque d’apparitions sous les bois australiens.

Convoqué à huit reprises lors des neuf derniers matchs de qualifications, l’occasion pour lui d’honorer sa première sélection face à l’Arabie Saoudie le 28 mars dernier, le portier de 104 kilos a su convaincre le sélectionneur de le rappeler chez les Socceroos au meilleur moment. Parviendra-t-il à gratter quelques minutes ? 

La surprise Bradley Jones

Si Mathew Ryan et Dany Vukovic seront bien du voyage, c’est Bradley Jones (36 ans, 2 sélections) qui complétera le trio des portiers australiens. Gardien du Feyenoord Rotterdam et jamais convoqué lors du périple australien jusqu’en Russie, il coiffe tout le monde au poteau. 

Un titre de champion des Pays-Bas en 2017, vainqueur de la coupe en 2018, sa très bonne saison et sa participation à 5 matchs de Ligue des Champions ont probablement fait la différence face à ses concurrents aux yeux du sélectionneur batave. Une surprise de taille quand on sait que le trio Ryan-Vukovic-Langerak avait été convoqué lors de 3 des 4 derniers matchs des Socceroos, dont le barrage intercontinental face au Honduras. Charge à lui de s’intégrer au sein du groupe, et du clan des portiers.

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LE GARDIEN TITULAIRE

Nom : Ryan
Prénom : Mathew
Né le : 8 avril 1992, à Plumpton (Australie)
Âge : 26 ans
Taille : 1,84 m
Poids : 73 kilos
Sélections : 14
Club : Brighton & Hove Albion (Premier League, ANG)
Gants : Nike Vapor Grip 3
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LES AUTRES EQUIPES DU GROUPE C

France : Une hiérarchie établie et incontestée

Pérou : Le retour de la côte Pacifique

Danemark : Schmeichel de nouveau face aux Bleus

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Photo de couverture : coupedumonde2018.fr

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