Ce soir était un grand soir pour le football français. Dernier représentant tricolore en coupe d’Europe cette année, l’Olympique de Marseille se devait de tout donner lors de cette confrontation face au RB Leipzig afin d’accéder au dernier carré de l’Europa League.
Monaco est la dernière équipe française à s’être hissée à ce niveau de compétition depuis bien longtemps. Une demi-finale de Ligue des Champions, perdue face à la Juventus, la saison dernière. En Ligue Europa, il s’agit de Lyon qui, l’an passé, a perdu sa demi-finale face à l’Ajax. Si les Marseillais veulent redorer leur blason sur la scène européenne, ils devront sortir Leipzig.
Jeudi soir, le Vélodrome était quasi plein et a livré une ambiance des grands soirs.
Dans les buts olympiens, Yohann Pelé a suppléé Mandanda toujours blessé. Alors que le but casquette qu’il a concédé à l’aller peut peser lourd dans sa tête comme au tableau d’affichage, le portier marseillais devait passer outre et savourer de pouvoir jouer à un tel niveau de compétition après ses ennuis de santé.
Côté lipsien, c’était le gardien international hongrois Peter Gulácsi qui devait empêcher les Marseillais de s’imposer à domicile, devant un public déchaîné. Au club depuis la saison 2015/2016 après un passage à Salzbourg, le successeur de Gabor Kiraly dans les buts de la sélection hongroise devait prouver qu’il était bien le dernier rempart idéal pour le club allemand.
Après un match à l’intensité folle, les Olympiens ont validé leur qualification dans le dernier carré d’une coupe d’Europe. Une première depuis douze ans.
Analyse par Johan Kolsen.