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27 November 2017


Désormais entraîneur des gardiens à l’AJ Auxerre, l’ancien portier de l’AS Saint-Etienne s’est exprimé pour Main Opposée dans le cadre d’une interview fleuve mêlant analyse du poste et formation des gardiens de but. Fort de 386 matches disputés sous le maillot vert, Jérémie Janot demeure l’un des remparts les plus spectaculaires que le championnat français ait pu connaître.

Main Opposée : Jérémie, tu es passé de gardien de but professionnel à entraîneur des gardiens, notamment au centre de formation de l’AS Saint-Etienne et maintenant chez les professionnels à l’AJ Auxerre. Ta perception du poste a-t-elle évoluée ?

Jérémie Janot : “Complètement. Elle a évolué à la fin de ma carrière quand j’ai commencé à passer mes diplômes. Un des gros avantages, c’est que l’on commence à entraîner à 11, donc j’ai entraîné dans des clubs amateurs (Villars et Firminy, ndlr) avec des fortunes diverses. Aujourd’hui je suis dans le confort mais à l’époque, on devait parfois vérifier les licences, gonfler les ballons, conduire le mini-bus, mais j’en garde un souvenir merveilleux car ils m’ont aidé et ils m’ont fait grandir dans mon métier d’entraîneur. Ils auront toujours une place dans mon coeur ! Pour en revenir à ta question, j’ai toujours dit que j’étais un gardien de but et pas un footballeur mais ça, c’est terminé. C’est malheureusement cet état d’esprit qui m’a peut-être empêché de franchir un palier dans ma carrière. Je pense que si j’avais eu une autre perception des choses, j’aurais peut-être pu continuer à jouer. Aujourd’hui, j’encourage les gardiens à  s’intéresser au jeu dans son ensemble.”

MO : Il y a-t-il une différence notable entre les spécifiques gardiens en centre de formation et chez les professionnels ?

J.J : “Bien sûr. En centre de formation, lors des phases de travail musculaire par exemple, cela ne va pas être un problème pour moi si mon gardien de but est fatigué le week-end. Lorsque l’on est dans un cycle de développement sur plusieurs semaines, il va être fatigué car je vais lui donner des charges de travail importantes, mais le but final, c’est qu’il soit bon et prêt dans 1, 2 ou 3 ans. Quand tu es dans la formation, tu dois accepter la contre-performance, car ton gardien est fatigué. Il part en sélection, il revient de sélection, il part chez les pros, il redescend, il a eu sa charge de travail. Tandis que chez les professionnels, je cherche à ce que mon gardien soit au maximum de ses capacités le jour du match. Si je sens qu’il faut couper ou lâcher un peu, je le fais car mon but n’est pas qu’il soit bon dans 3 semaines, mais qu’il soit bon tout le temps. Ma réflexion est la suivante : je dois tout faire pour que mon gardien soit au top tous les week-ends ! En formation tu es jugé sur le long terme, alors que chez les pros, il faut être bon tout de suite et tous les week-ends . Et puis chez les professionnels tu as la vidéo, ce qui est vraiment pratique pour analyser, alors que chez les jeunes c’est plus rare. C’est le même métier mais une perception différente.”

Gardien est un poste à part de toute manière, c’est cela qui nous rend unique.

MO : Peux-tu nous parler de tes méthodes d’entraînement ? Comment se passe une semaine type pour tes gardiens ?

J.J : “Je me base sur une planification hebdomadaire, mensuelle mais je n’en suis pas prisonnier. Je fais en sorte d’être sur le même thème athlétique que le groupe pour ne pas qu’il y ait un décalage physique entres mes gardiens et les joueurs. Si les joueurs sont en semaine de récupération, mes gardiens le seront aussi donc je vais forcément baisser l’intensité, les répétitions. Le rapport physique par rapport au groupe est important, je me suis donc fait tout un panel d’exercices. J’ai ma planification technique, mais elle peut aussi être modifiée selon un ressenti personnel en match, mais aussi celui de mon gardien. J’encourage justement mes gardiens à communiquer constamment avec moi, je les écoute et je vérifie ensuite tout ça à la vidéo. Il y aussi tout un travail psychologique, il faut les rassurer. Ce n’est pas parce qu’ils manquent un ballon qu’il faut en faire une généralité et s’inquiéter, mais il est important de planifier ses séances. Je n’arrive jamais la fleur au fusil même si, je le répète, on ne doit pas rester emprisonné dans celle-ci. L’important est que les gardiens s’approprient la séance et participent, il ne faut pas que cela devienne des robots, ‘plonge à gauche’, ‘plonge à droite’. Il faut varier et faire en sorte qu’ils soient partie-prenante de la séance. J’ai appris tout cela en formation, notamment en stage à l’Impact de Montréal avec un super entraîneur. J’essaie donc d’être ouvert à ce que font les autres et de m’en inspirer.”

MO : T’inspires-tu de tes anciens entraîneurs de gardiens ?

J.J : “Carrément ! ‘Jeannot’ Dees (entraîneur des gardiens de l’ASSE de 1993 à 2010, ndlr) par exemple, je m’inspire au quotidien de sa rigueur et de sa discipline. C’est ce que doit être un gardien de but de toute façon : rigoureux et discipliné. Il y a quand même cette part de folie chez les gardiens, mais pour moi ce n’est pas de la folie c’est de l’audace, ce n’est pas pareil. Un gardien fou, il va mettre en danger son équipe. La folie, c’est de sortir à 40 mètres et d’avoir 20 mètres de retard, tandis que sortir la tête en avant dans les pieds d’un attaquant qui arrive lancé, c’est de l’audace. Gardien est un poste à part de toute manière, c’est cela qui nous rend unique.”

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(Source : SportUne)

MO : Qu’est-ce qui est le plus difficile ? Apprendre ou transmettre ?

J.J : “Je pense que l’un est aussi difficile que l’autre, tu apprends de tout le monde. Par exemple, ‘Jeannot’ Dees n’a pas été un joueur de haut niveau mais il a quand même formé Gregory Coupet, Florent Perraud, Pape Coulibaly, Florent Guillaud qui fait encore le bonheur de l’ASF Andrézieux-Bouthéon. Il y a plusieurs gardiens de Ligue 2 qui sont passés entre ses mains et il m’a clairement donner envie d’entraîner. Tous les jours, je n’avais qu’une hâte, c’était d’aller à son spécifique et quand il me disait qu’on n’en faisait pas, je faisais la gueule (rires). Il savait me gérer lorsque j’étais fatigué ou autres, et c’est ce qui m’a permis d’avoir une longue carrière.”

MO : C’est beau de voir une si belle complicité entre un entraîneur et son gardien…

J.J : “Aujourd’hui, je suis totalement dévoué pour mes gardiens. Quand mon gardien prend un but, je suis malheureux aussi car je sais ce qu’il ressent à ce moment-là. Je vais le voir à la mi-temps sans le saouler pour autant, car je veux qu’il reste dans son match. À la fin du match, je le tempère mais je me refuse à toute analyse brut. Je me suis rendu compte lors de certaines situations sur le banc que j’avais un certain ressenti et qu’en revisionnant les images, je pouvais changer d’avis. Ne jamais être dans l’émotion mais dans l’analyse pour pouvoir ensuite retranscrire correctement les choses et définir un axe de progression.”

MO : Quels sont aujourd’hui les principaux critères de recrutement ? Quelles qualités doit aujourd’hui avoir un gardien de but pour intégrer un centre de formation ?

J.J : “Ça varie d’un centre à l’autre. Certains vont être plus axés sur le jeu au pied, d’autres sur des critères physiques ou techniques, ou même sur le comportement scolaire. Mon principal critère à moi, c’est d’être bon, je veux des mecs qui veulent réussir. Si le mec gagne ses duels, qu’il est présent, dynamique et qu’il a une bonne relance, alors faites le venir. Qu’il fasse 2m10 ou 1m75, je veux le voir ! C’est d’ailleurs comme ça que j’avais fais signé à Saint-Etienne le jeune Yanis Bourbia qui est aujourd’hui en équipe de France U16. Il avait plusieurs clubs sur lui et je n’ai pas regardé sa taille. J’ai vu sa détermination, je me suis dit que ce gamin avait faim, et c’est exactement ce que je veux. L’année dernière, j’ai passé tous mes week-ends sur les terrains, et de futurs Thibault Courtois, j’en ai pas vu beaucoup. Il ne faut pas croire que ça court les rues. C’est difficile de trouver des bons gardiens, c’est une denrée rare. Ce qui fait un bon gardien c’est également l’aspect mental. Je veux qu’il ait faim et s’il a envie de progresser, qu’il est déterminé, ramenez le moi ! Je dis souvent que je veux voir si j’ai un chaton ou un tigre dans les mains. Je n’ai pas la science infuse, je suis prêt à écouter tout le monde, mais c’est ma manière de fonctionner et elle ne m’a pas fait défaut jusqu’à maintenant.”

“Certaines personnes ont l’impression que je veux régler des comptes. C’est faux , je ne suis pas fustré. Pourquoi le serais-je ?”

MO : Aujourd’hui, on demande aux gardiens d’être d’avantage un 11ème joueur de champ avec souvent un gabarit assez important. Ne commençerait-on pas à négliger les principales qualités que doit avoir un gardien de but ?

J.J : “Les joueurs sont de plus en plus athlétiques donc que ce soit également le cas pour les gardiens, c’est la logique des choses. On me dit souvent qu’un gardien d’1m80 qui a une bonne technique, il ne pourra jamais grandir. En revanche, un gardien de but d’1m95 qui est moyen, il pourra toujours s’améliorer techniquement. C’est la théorie, mais moi je suis dans la pratique. Pourtant, cette théorie est implacable, les personnes qui disent ça ont raison. Par contre, un gardien qui techniquement n’est pas bon, on ne pourra pas le faire progresser du jour au lendemain. Il faut donc trouver un coach qui acceptera de perdre des points avec un gardien qui n’est pas prêt et ça, c’est compliqué. J’entends souvent aussi, “Pourquoi n’arrive-t-on pas à vendre des gardiens en Angleterre ?”. Je regrette, mais je ne travaille pas pour les clubs anglais. S’il doit partir en Angleterre, tant mieux mais ça s’arrête là. Moi, je travaille pour que mes gardiens soient le plus performant possible dans le club dans lequel je travaille. Après, j’écoute des choses, j’entends, je ne suis pas forcément d’accord, mais je n’affirme pas qu’aujourd’hui ma science est la bonne.”

MO : La taille paraît tout de même être un critère primordial …

J.J : “On m’a récemment interpellé sur Twitter en me disant “la moyenne de taille des gardiens de L1 n’a jamais été aussi élevée”. J’ai répondu en plaisantant par un tweet de la LFP qui disait qu’il n’y avait jamais eu autant de buts en Ligue 1. Le raccourci est facile, je suis le premier à le dire, mais prenons l’inverse. Imaginons que la taille moyenne des gardiens de L1 soit la plus petite de tous les temps et que cette même statistique soit liée à celle du plus gros nombre de buts. Les personnes auraient directement fait la relation avec la taille supposée petite des gardiens. Souvent, les gardiens de petite taille qui s’identifie à moi me demande de monter au créneau, mais je leur réponds que je ne suis pas crédible ! Lorsque je parle de ça, certaines personnes ont l’impression que je veux régler des comptes. C’est faux , je ne suis pas frustré. Pourquoi le serais-je ? J’ai fait 425 matches en professionnel. Je suis seulement dans l’analyse. Je peux le dire : à qualités égales,  je prendrais le plus grand gardien. Un petit qui a les mains carrés ça ne m’intéresse pas, je veux juste des bons gardiens.”

Anciens verts
(Source : Anciens Verts)

MO : Tu penses que l’on en demande trop aux gardiens de but ?

J.J :“Non, pas tellement. 80% du jeu au pied du gardien c’est avec ses défenseurs. Un bon jeu au pied peut faire la différence entre 2 gardiens. Cela permet de donner une arme en plus à ton équipe, mais ce n’est pas parce que mon gardien ne l’a pas qu’il n’a pas d’autres qualités. Il y a deux sortes de gardiens : ceux qui agissent et qui montent très haut, puis ceux qui subissent dans un bloc bas mais qui sont tout aussi excellents dans ce qu’ils font. Il n’y a pas de réelle vérité, soit tu as été décisif soit tu ne l’as pas été.”

MO : Est-on en train de vouloir modifer l’ADN du gardien de but français en privilégiant parfois le physique aux qualités techniques ?

J.J : “C’est certain qu’il y a aujourd’hui deux écoles : celle qui ne jure que par les qualités athlétiques et celle qui se réfère aux qualités techniques. On verra sur les générations de gardiens à venir qui a raison et qui a tort. Ce qui est dingue, c’est qu’aujourd’hui je ne rentrerai pas un dans un centre de formation, et pourquoi ? Je suis peut-être un entraîneur, un formateur mais avant tout un éducateur, tout le monde peut avoir sa chance ! Jamais je ne condamnerais qui que ce soit. Il y a quand même un savoir-faire en France même si le gardien français s’exporte assez mal. Ce que l’on fait en France marche très bien mais il ne faut pas se reposer sur ses acquis. Je suis à 200% pour la progression et l’amélioration.”

“Les statistiques c’est comme les bikinis, ça laisse entrevoir des choses mais ça montre pas l’essentiel.”

MO : As-tu aujourd’hui des critiques à formuler sur la formation française ?

J.J : “Non, au contraire. La formation française est bonne mais il ne faut pas tomber dans ce qu’a pu faire l’Angleterre. Ils ont été dans cette mouvance de vouloir recruter de très grands gardiens, pour la plupart étrangers, sauf qu’aujourd’hui, tu as de moins en moins de gardiens anglais en Premier League et ça pose des problèmes à l’équipe nationale. Donc voilà, nous avons de très bon gardiens et il faut que ça continue ! Cela ne sert à rien de révolutionner quelque chose qui fonctionne.”

MO : Les statistiques sont-elles aussi importantes pour les gardiens ?

J.J : “Soit tu es décisif, soit tu ne l’es pas. Je ne fais pas trop attention à tout ça. Chaque gardien a une ‘stat’ meilleure qu’un autre. Durant ma carrière, j’ai joué un match que l’on perd 2 buts à 1 où je fais 8 arrêts pour 10 frappes cadrées. J’ai donc fais un match à 80% d’arrêts. Le gardien adverse stoppe lui un penalty à la 90ème mais n’a pas eu d’autres interventions à effectuer durant la rencontre mis à part sur son but encaissé. Donc statistiquement, il est à 50% d’arrêts. J’ai donc un pourcentage d’arrêts plus élevé, mais c’est lui qui a été décisif et qui rapporte des points. La vérité est là. Comme je le dis souvent : “Les statistiques c’est comme les bikinis, ça laisse entrevoir des choses mais ça montre pas l’essentiel.” (rires)

 

LES PÉNOS DE MO
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MO : Quel est le meilleur souvenir de ta carrière ?

J.J : “C’est tout simplement d’avoir vécu mon rêve de devenir footballeur professionnel et d’avoir eu la chance d’évoluer toutes ces années dans un club mythique. 15 ans à Saint-Etienne, ça vaut 30 ans dans un autre club. Cela a toujours été un club où il y a eu de bons gardiens donc c’est aussi un public de connaisseurs. On m’a apostrophé il y a quelques temps sur Twitter en me disant “Toi, t’as jamais rien gagné !”. J’ai répondu à cette personne que j’avais gagné le coeur du Peuple Vert et ça, ça vaut tous les trophées imaginables. J’ai joué 425 matches chez les professionnels, j’ai été un privilégié pendant toute ma carrière, je n’ai pas la moindre raison de me plaindre.”

MO : Quel est le pire souvenir de ta carrière ?

J.J : “En y repensant, cela ressemble plus à un regret mais je n’aurais peut-être jamais dû partir de Sainté. Je voulais jouer, le banc ne m’intéressait pas et en allant au Mans qui était au bord du dépôt de bilan, ça a précipité ma fin. Puis il y a eu également cette fracture de la cheville durant mon passage là-bas. J’y ai tout de même fait de magnifiques rencontres, que ce soit les joueurs comme les entraîneurs. C’est également ce qui m’a permis de passer mes diplômes donc je me dis que c’est un mal pour un bien.”

MO : Quel est ton plus bel arrêt ?

J.J : “C’est un arrêt que j’ai fais contre Rennes lors de la saison 2008/2009. Frappe en dehors de la surface, j’avance, j’essaie de gagner quelques mètres devant moi afin de réduire l’angle de frappe. Elle est déviée et je me retrouve lobé, j’ai une perte totale de mes appuis et il me faut une reprise d’appui instantanée pour aller la chercher mais le plus difficile a été de trouver la bonne manchette pour ne pas se la mettre dans le but, et je suis finalement arrivé à la sortir. J’ai encore toutes les images dans ma tête. Celui-là, je l’ai vraiment adoré.”

MO : Quel match aimerais-tu  jouer si l’occasion se présentait ?

J.J : “Il y en deux : le derby contre Lyon et un match à Nice. Mes amis de la BSN (Brigade Sud Nice, ndlr) me manquent (rires). J’adorais aller à Nice et en prendre plein la tête, c’était trop bon ! Mais maintenant, je vais partout en France et les personnes que je croise sont très sympas en règle générale, sauf à Lyon bien évidemment, je ne vais pas mentir. Les moments où le public te sollicite sont des moments de partage et j’adore ça.”

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Jérémie Janot chambre les ultras niçois lors d’un déplacement au stade du Ray (Source : OGC Nice)

 

MO : Quel est le gardien contre lequel tu as joué et qui t’a le plus impressionné ?

J.J : “J’ai eu la chance d’affronter des sacrées générations de gardiens. Entre Mickaël Landreau, Gregory Coupet, Teddy Richert, Ulrich Ramé et bien d’autres encore, j’ai joué contre des monstres ! C’est déjà une fierté d’avoir pu exister à coté de ces mecs-là. Je répondrais Bernard Lama, pour l’émotion. Lorsque j’étais gamin, j’avais dit à ma maman “Un jour, je jouerais contre lui.” Des années plus tard, j’ai joué contre lui et je n’ai pas hésité à lui dire : “Ça fait 15 ans que j’attends ce moment”. J’en ai encore des frissons lorsque j’en parle. Puis il m’a gentiment offert son maillot à la fin, c’était incroyable. Mais le meilleur gardien que j’ai affronté reste Fabien Barthez.”

MO : Un dernier mot pour les lecteurs de MO ?

J.J : “J’ai essayé de me livrer avec mon coeur, vous pouvez me contactez sur Twitter où je suis très disponible. Je pense aussi à fonder une chaîne Youtube pour montrer des exercices et créer éventuellement de l’interaction avec les internautes. C’est dans un coin de ma tête, mais éclatez-vous, travaillez, répétez vos gammes. Comme me disait Gilbert Cecarelli : “Le football rend toujours ce que tu lui donnes.” Ne vous prenez pas la tête avec ces histoires de taille. Il y a des exemples, des contre-exemples, donc donnez tout ce que vous avez et vous serez récompensés. C’est celui qui en veut le plus et qui sera le plus déterminé qui va renverser des montagnes. Je suis persuadé qu’avec 99% de travail et ne serait-ce qu’1% de talent, vous pouvez déjà faire de très belles choses.”

L’équipe de Main Opposée tient à remercier Jérémie Janot de nous avoir accordé cette interview. Nous lui souhaitons le meilleur pour la suite de sa carrière d’entraîneur.

Philippe Masseguin
(Source : Philippe Masseguin)

Photo de couverture : Poteaux Carrés

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