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26 November 2019


Main Opposée : Bonjour Baptiste, comment as-tu commencé à jouer dans les buts ?
Baptiste Valette : J’ai commencé dans les buts parce que mon grand frère était lui aussi gardien de but dans le club de ma ville, le FC Sète. J’ai voulu faire comme mon grand frère, je suis allé direct dans les buts.

MO : Qu’est-ce que tu affectionnes lorsque tu enfiles les gants ?
BV : Ce que j’affectionne, c’est la spécialité du poste. Le fait d’arrêter les buts, d’être le dernier rempart d’une défense, le duel avec les attaquants, tous ces éléments me donnent des frissons quand je suis sur la pelouse.

MO : Tu joues à Sète jusqu’à l’âge de 13 ans avant de rejoindre Montpellier. Comment as-tu signé à Montpellier ? Que retiens-tu de tes années sous le maillot du MHSC ?
BV : J’ai signé à Montpellier grâce à un essai que j’ai fait à l’âge de 12 ans lors d’une détection. Tout d’abord, c’était un spécifique avec l’entraîneur des gardiens du centre de l’époque, Jean-Marie Aubry, puis une opposition entre deux équipes. Tout s’est très bien passé, le responsable du centre de formation, monsieur Delmas, m’a proposé un contrat de quatre ans que j’ai signé. Je garde un très bon souvenir de mes années de formation avec la rencontre d’entraîneurs qui m’ont beaucoup servi pour l’avenir. J’ai aussi rencontré de très bon joueurs, de personnes qui sont encore mes amis aujourd’hui.

MO : Après Montpellier, tu rejoins Saint-Étienne où tu es numéro 3. Comment entretient-on la motivation lorsqu’on est numéro 3 ? Cela n’est-il pas usant mentalement ?
BV : À Saint-Étienne, j’avais Fabrice Grange comme entraîneur des gardiens de but, qui lui aussi m’a beaucoup apporté dans le poste. Il me disait au quotidien qu’en tant que numéro 3, les entraînements devaient être mes matchs. C’est comme cela que je devais prouver. Après, j’avais quand même de la compétition avec l’équipe réserve : la première année en CFA2 (Nationale 3 aujourd’hui, NDLR), la deuxième en CFA (Nationale 2 aujourd’hui, NDLR). C’est sûr que c’est une place assez délicate parce qu’on souhaite toujours jouer avec l’équipe première. A cette époque-là, les gardiens qui étaient devant moi étaient très bons. Je prenais mon mal en patience et j’apprenais le poste petit à petit.

 

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Valette en compagnie de ses collègues stéphanois Ruffier et Moulin (source: www.poteaux-carres.com)

MO : En fin de contrat à Saint-Étienne en 2015, tu signes à l’Excelsior Virton. Que retiens-tu de l’aventure belge ?
BV : La première année en Belgique s’est très bien passée jusqu’à trois semaines avant la fin du championnat où je me blesse gravement. Sinon, la première saison, sur le plan personnel, tout s’est bien passé. De plus, c’était la première fois que je jouais avec une « équipe première », avant je jouais souvent avec les équipes réserves. Je joue plus de 30 matchs, malheureusement je me fais ma fracture du tibia qui m’éloigne des terrains pendant un an. La deuxième année était beaucoup plus compliquée, sans jouer, et surtout j’ai eu beaucoup de difficultés à me remettre de cette blessure. Globalement, j’en garde une bonne expérience avec un club familial où j’ai eu une excellente relation avec mon entraîneur des gardiens qui m’a beaucoup soutenu, surtout dans les moments difficiles avec ma blessure.

MO : Quelles sont les particularités du championnat belge ?
BV : À l’époque, la D2 belge n’était pas un championnat homogène puisqu’il y avait beaucoup d’écart entre les équipes. C’est un football qui est relativement physique, qui est assez direct.

 

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Baptiste Valette sous la maillot de Vitron (source: verviers.lameuse.be)

MO : Les méthodes d’entraînement spécifique en Belgique diffèrent-elles de celles pratiquées en France ?
BV : Oui, mais de toute façon même en France les méthodes d’entraînement varient. En Belgique, c’est vrai qu’ils ont une manière d’aborder le poste de manière différente et mon entraîneur des gardiens s’était bien adapté à ce que j’avais pu apprendre en France. Il rajoutait quand même sa touche technique à la belge j’ai envie de dire.

MO : Justement, quel était cette touche technique à la belge ?
BV : En Belgique, les gardiens sont beaucoup sur la fermeture d’angle avec l’agrandissement du corps, un peu à la manière des gardiens de hockey. Ils attendent moins sur leurs appuis, c‘est plus l’envergure du gardien et prendre de la place lors des duels avec les attaquants.

MO : Malheureusement tu n’es pas conservé par le club belge et tu connais le chômage quelques temps. Quel est le quotidien d’un joueur professionnel au chômage ?
BV : Au chômage, j’ai décidé de ne pas m’arrêter, je suis allé m’entraîner avec mes préparateurs physiques à Marseille. Ensuite, j’ai eu la chance de m’entraîner avec l’équipe de Sedan qui jouait en CFA à l’époque. Je m’entraînais dans un centre très fonctionnel avec également un entraîneur des gardiens de qualité. Je n’ai pas vraiment ressenti le fait d’être au chômage, complètement à l’arrêt sans compétition et sans entraînement, car j’ai essayé de m’entretenir et de rester sérieux.

MO : À Nîmes, le destin semble être de ton côté : tu arrives en tant que numéro 3 à l’été 2017, Yann Marillat se blesse gravement, Bernard Blaquart te fait confiance, et le Nîmes Olympique remonte en Ligue 1 à l’issue de la saison. Peux-tu nous raconter cette saison complètement folle ?
BV : Pour moi, c’est allé très vite. J’arrive à Nîmes en tant que numéro 3, très heureux de retrouver un projet professionnel en France dans un club de ma région qui est assez structuré. La blessure de Yann me fait basculer dans le groupe et par la suite le coach décide de me titulariser
lors de mon premier match de Ligue 2 face au Paris FC. Derrière, tout s’enchaîne bien, les résultats suivent, personnellement je monte en puissance avec l’équipe. On joue cette montée qu’on obtient à quelques journées de la fin. Pour moi, c’était le grand moment de ma carrière, qui l’a relancé également. Cette montée en Ligue 2, je n’en retiens que de bons souvenirs.

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Baptiste Valette sous le maillot gardois (source: footballclub34.fr)

MO : En 2008, tu disputes une rencontre internationale avec l’Equipe de France, le bus de la délégation se renverse en Turquie et tu te blesses. Comment gère-t-on cet événement lorsqu’on a 16 ans ?
BV : Quand on a 16 ans, on s’entoure bien de sa famille. A l’époque, j’avais eu des vertèbres fracturées. Je me focalisais aussi sur le fait de bien revenir physiquement de cet accident. Le club de Montpellier avait mis à disposition un psychologue pour me suivre un petit peu. Je ne l’avais pas vu un grand nombre de fois, mais je pense qu’à l’époque ça m’avait aidé. Heureusement je me suis bien sorti de cette péripétie, j’en suis même sorti grandit.

MO : Les différentes épreuves auxquelles tu fus confrontées ne t’ont-elles pas rendu plus fort mentalement ?
BV : Je pense que ces épreuves m’ont construit mentalement. J’en ai eu pas mal tout au long de ma carrière, j’en suis toujours ressorti plus fort. On s’aperçoit que les petits problèmes du quotidien, ce n’est pas grand-chose. Je profite d’être sur la pelouse, de pouvoir m’entraîner dans des structures de qualité, jouer tous les week-ends est un réel plaisir. Ça me permet de relativiser et d’avoir un mental encore plus fort.

MO : Malgré tes bonnes performances en Ligue 2, Nîmes recrute Bernadoni qui devient N°1 pour le retour du club gardois en Ligue 1. Comment l’as-tu vécu ?
BV : C’e nétait pas facile, parce qu’après la montée on a envie d’enchaîner, de découvrir la Ligue 1. Malheureusement le coach Blaquart ne m’a pas fait confiance sur le coup. Après c’est un choix et je le respecte. J’ai continué à travailler, à être sérieux aux entraînements. Cela m’a permis de signer aujourd’hui dans un grand club comme Nancy.

MO : En 2013, tu as porté le maillot de l’équipe de France de Beach Soccer. Comment t’es-tu retrouvé à jouer au Beach Soccer ?
BV : À cette époque là, j’avais des amis qui jouait au Beach Soccer. J’ai fais un petit tournoi pour m’amuser. Lors de ce tournoi, le sélectionneur national était présent, il m’a repéré. Il m’avait appelé une première fois pour un rassemblement, à l’époque j’ étais sans club puisque je venais de terminer mon année professionnelle à Montpellier qui ne m’avait pas conservé. J’étais hésitant sur le fait de rejoindre le rassemblement de Beach Soccer car j’avais peur de me blesser ou autre. C’est mon papa qui m’a motivé : il m’a dit de ne pas hésiter, de prendre du plaisir car cela me redonnerait le goût à la compétition. De là, le sélectionneur m’a rappelé pour un autre rassemblement, cette fois je n’ai pas refuser, et c’est ainsi que j’ai disputé les qualifications pour l’Euro à Valence avec l’équipe de France. J’en garde un très bon souvenir là aussi.

MO : Quelles sont les différences entre le poste de gardien de but au foot à 11 et celui au Beach Soccer ?
BV : La différence au Beach Soccer, c’est que le gardien de but est très très important. Je ne dis pas que dans le foot à 11 il ne l’est pas, mais au Beach Soccer, le gardien a un rôle important à jouer lors des phases offensives : il peut faire des passes décisives, même frapper, marquer. Il a un rôle beaucoup plus important dans la construction du jeu, bien qu’aujourd’hui le gardien de but du foot à 11 ait un rôle plus important justement dans cet aspect du jeu. Au Beach Soccer, il est omniprésent.

MO : Justement, le côté offensif du gardien de but… Est-ce une chose que tu apprécies particulièrement lorsque tu joues au Beach Soccer ?
BV : Oui, j’apprécie. Après ce n’est pas celui que j’apprécie le plus. Le Beach Soccer est très spectaculaire, que ça soit les frappes, les arrêts, les buts, j’aimais cet aspect là, qui plus est jouer sur le sable, venant de Sète c’est mon élément. Je me sentais bien sur ces terrains de Beach Soccer.

MO : Cet été tu as rejoins Nancy, Jean-Louis Garcia est alors fraîchement nommé à la tête de l’équipe. T’a-t-il influencé dans ton choix de rejoindre le club lorrain ?
BV : Oui, oui, il m’a énormément influencé. Je l’ai eu rapidement au téléphone dès que les intérêts de Nancy se sont prononcés. Son discours m’a beaucoup plu. Je sortais d’une saison sans jouer. Quand un entraîneur de ce rang vous appelle, lui étant un ancien gardien de but, connaissant bien le poste, c’était gratifiant pour moi. Le discours du coach m’a plu, le projet sportif également, je n’ai pas hésité à rejoindre l’ASNL.

MO : Échanges-tu avec lui sur le poste de gardien de but ? Te donne-t-il des consignes particulières dans la construction du jeu nancéien ?
BV : Alors, il me donne des conseils sur la construction du jeu, sur sa vision tactique. Après sur l’aspect technique du poste, j’ai Gennaro Bracigliano qui est mon entraîneur des gardiens, qui possède lui aussi une grosse expérience du poste. Gennaro m’apporte vraiment sa science du poste, ça me fait beaucoup beaucoup de bien.

MO : Le rapport que tu entretiens avec lui est-il différent de ceux que tu entretenais avec tes entraîneurs précédents qui ne connaissaient pas le poste aussi bien que lui ?
BV : Oui, sincèrement c’est l’entraîneur avec lequel je me retrouve le plus grâce à sa connaissance du poste, même si le coach a son rôle d’entraîneur et qu’il ne se focalise pas que sur le rôle de gardien de but. Toutefois, on sent qu’il connaît bien le poste, c’est l’entraîneur avec lequel j’ai le plus d’échanges.

 

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Valette sous son nouveau maillot nancéien (francebleu.fr)

MO : Comment prépares-tu un match ? Fais-tu beaucoup de vidéos sur les attaquants adverses par exemple ?
BV : Non, pas plus que ça. Je travaille essentiellement la vidéo sur les coups de pieds arrêtés. Après, je ne regarde pas plus les vidéos de l’adversaire, pas plus que les autres joueurs de l’équipe. On a une vidéo commune qu’on fait avec le coach sinon, en termes de vidéos, j’analyse mes matchs quand ils sont terminés avec Gennaro. On scrute les interventions que j’ai eu à faire mais sinon, pas plus que la normale j’ai envie de dire.

MO : Comment travailles-tu lors des séances spécifiques avec Gennaro ? À Nancy, travaillez-vous à partir de situations de matchs ?
BV : Non pas forcément. On ne travaille pas sur des séances de matchs précises. On travaille surtout sur l’explosivité, le travail d’appuis… après on a une séance forte en début de semaine pour travailler en musculation. On ne travaille pas forcément par rapport aux situations des équipes adverses.

MO : Comment perçois-tu globalement le poste de gardien de but aujourd’hui ?
BV : Je trouve que le poste évolue très bien grâce justement au développement de technologies ainsi que les spécifiques gardiens de but. Tout cela offre plusieurs possibilités aux entraîneurs de gardiens de buts de travailler le poste. D’un point de vue tactique, le poste a évolué avec l’importance du jeu au pied du gardien qui a progressé techniquement. Aujourd’hui, on demande au gardien d’avoir un  aussi bon jeu au pied qu’un joueur de champ. C’est une valorisation du poste.

MO : À Nancy tu retrouves Martin Sourzac que tu as connu à Nîmes. Est-il plus simple de travailler avec quelqu’un que tu connais déjà ?
BV : Oui, c’est beaucoup plus simple, en plus avec Martin on s’entendait déjà très bien à Nîmes. À Nancy, notre entente s’est décuplée car on a plusieurs années de vécu ensemble. C’est quelqu’un qui a un très bon état d’esprit, c’est un très bon gardien de but. C’est très agréable de travailler au quotidien avec Martin.

MO : Pour un gardien de but, quelle est la meilleure stratégie à aborder lors des corners défensifs, joueurs au poteau ou non ?
BV : Je ne mets pas forcément de joueurs au poteau, plutôt un joueur en zone, la première zone, car on peut voir que c’est souvent là où les coups de pied arrêtés sont frappés et déviés. Pour moi, la zone la plus dangereuse c’est celle-ci. Il y a aussi un joueur en zone plutôt au second poteau où les ballons traînent parfois. Pour moi, ce sont les deux zones qui sont délicates pour nous afin d’intervenir directement.

MO : Tu n’a pas connu la défaite en championnat sous le maillot nancéien (il était suspendu lors des la défaites de Nancy lors de la première journée et la 5e journée). Si cela continue, vous serez en Ligue 1 l’année prochaine…
BV : On l’espère, en tout cas il faudra faire plus de victoires pour espérer monter. On a fait plusieurs matchs nuls. On a tout de même de bons contenus, de belles prestations de plus l’équipe est solide défensivement. Maintenant on espère être autant solide offensivement que l’on nous sommes au niveau défensif afin d’avoir des victoires et pourquoi pas monter.

MO : Quel est l’objectif du club cette saison ? La présence de Metz en Ligue 1 n’est-elle pas une pression supplémentaire ?
BV : Non, le club ne se met pas de pression puisqu’il a vécu deux saisons compliquées. Aujourd’hui, on espère faire une très belle saison en ligue 2 sans se mettre de pression du résultats ou d’objectifs. Le club est conscient que l’équipe est en reconstruction, énormément de joueurs sont partis ce qui a provoqué l’arrivée de plusieurs joueurs et celle d’un nouvel entraîneur.

MO : Nancy s’appuie sur une défense solide qui subit peu d’occasions. Comment gère-t-on la concentration lorsqu’on est peu sollicité ?
BV : On reste justement bien concentré pour intervenir. Même si il n’y a pas de ballon, il faut rester actif que ça soit physiquement ou mentalement. Il faut être toujours en mouvement, bien suivre le ballon, bien commander sa défense. On sait qu’on ne touchera pas à chaque match dix ballons donc il faut être prêt.

MO : Tu as connu un match complètement dingue face au Mans (4e journée) en début de saison : tu es expulsé durant cette rencontre tout comme ton partenaire Ernest Seka, mais Nancy s’impose deux buts à un. Un match riche en émotions, n’est ce pas ?
BV : Ah oui c’était riche en émotions ! C’était délicat de laisser mes coéquipiers à dix contre onze, et derrière avec l’expulsion d’Ernest c’était d’autant plus compliqué. On a vu le mental de l’équipe pour remonter et gagner ce match. C’était incroyable et cette victoire nous a donné beaucoup de force.

MO : Tu t’es récemment distingué en réalisant une grosse prestation face au Havre, club où évolue Kadewere, le meilleur buteur de Ligue 2 (12 buts) dont tu as stoppé le penalty à la 39e minute. Peux-tu nous raconter cet arrêt et ce match dans l’ensemble ?
BV : Tout d’abord, l’arrêt sur le penalty, on avait justement analysé à la vidéo avec Gennaro les penaltys de Kadewere. On savait qu’il ne changeait pas trop de côté lors de ses penaltys, qu’il cherchait plutôt à les placer fort près du poteau. Du coup, je suis parti sans hésiter sur ma droite.
Après, ma performance en général, j’étais pas mal sollicité par les attaquants havrais. J’étais prêt, j’ai répondu présent. C’était important pour rapporter un point du Havre. On sait que c’est une équipe prétendante à la montée, il fallait que toute l’équipe réponde présente. À ce match là, ça a été moi, tant mieux pour l’équipe.

MO : Les tirs aux buts sont-ils un exercice que tu apprécies ?
BV : Oui c’est un exercice que j’apprécie. C’est un exploit pour nous gardiens de sortir un penalty. C’est toujours agréable d’avoir une séance de tirs aux buts ou bien un penalty dans le match et de le sortir. Tout cela fait monter l’adrénaline, c’est quelque chose que j’aime.

MO : Que peux t-on te souhaiter avec Nancy?
BV : La meilleure saison possible, que l’équipe continue à être bien solide défensivement , un maximum de cleans sheets et pourquoi pas rêver avec une belle montée avec Nancy.

MO : Un dernier mot pour les lecteurs de MO ?
BV : Prenez du plaisir sur le terrain. Le poste de gardien de but, c’est sûrement le meilleur poste du foot [sourire]. Continuez d’être passionnés par leur poste, il faut aussi avoir un gros mental pour pouvoir y arriver. Il ne faut jamais perdre la motivation et la détermination quand on est gardien de but.

MO : On va conclure par la séance des Pénos de MO…

penos de MO Gardien de but Baptiste Valette Nancy Football

MO : Ton idole de jeunesse ?
BV : J’aimais beaucoup Grégory Coupet quand j’étais vraiment petit et après, quand j’étais plus âgé, j’aimais beaucoup Hugo Lloris.

MO : Ton top 3 des gardiens actuels ?
BV : Ter Stegen, Navas et… (il hésite) Oblak.

MO : Ton arrêt de rêve, plus bel arrêt ?
BV : Une main opposée sur une frappe en lucarne, c’est le plus bel arrêt.

MO : Ton meilleur souvenir en tant que joueur ?
BV : La montée avec Nîmes mais plus précisément un match à Clermont. On fait un partout, je gagne un face-à-face de Ludovic Ajorque qui nous permet de maintenir le score, puis on monte en gagnant à domicile contre le Gazélec d’Ajaccio.

MO : Macaronade (spécialité culinaire de Sète) ou quiche lorraine ?
BV : [rires] Macaronade !

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Photo couverture: butfootballclub.fr

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