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4 May 2017


Dans le port d’Amsterdam
Y a un gardien qui rentre
Ces buts qui le hantent
Un match de quidams

Dans le port d’Amsterdam
Y a Lopes qui grogne
Qui se bat corps et âme 
Dans sa dure besogne

Dans le port d’Amsterdam
Y a Onana qui veille
Un arrêt formidable
Aux premières lueurs

Mais dans le port d’Amsterdam
Y a Lopes qui encaisse
Dans la cage lyonnaise
D’une équipe sans âme

Dans le port d’Amsterdam
Y a Lopes qui flanche
Sur une passe trop peu franche
L’Ajax prend les devants

Il se remet dedans
Plus d’erreur, non, aucune
À faire taire la tribune
Juste avant la mi-temps

Mais le drame continue
Jusqu’à ce que l’arbitre siffle
Quand sa défense invite
À en prendre un de plus

Il se lève en criant
Dans un bruit de tempête
Et puis hoche la tête
Solitaire, impuissant

Dans le port d’Amsterdam
Y a un lyonnais qui rentre
Une défaite lourde de sens
Sinon insurmontable

Et il pense et repense
À ses arrêts gâchés
Ce ballon déchiré
Son erreur de relance

Il a tenu le coup
Seul au monde sans mot dire
Jusqu’à ce que tout à coup
La réussite expire

Alors le geste grave
Alors le regard fier
Il affrontera sans crainte
Les critiques et chimères

Dans le port d’Amsterdam
Y a un gardien qui rentre
Et qui sait que le retour
Peut être l’ultime arrêt

Bref, Lopes a fait ce qu’il a pu sur la pelouse de l’Amsterdam ArenA mais trop seul face aux vagues de l’historique club néerlandais il n’a pu résister aux coéquipiers d’Onana. L’avenir des lyonnais s’obscurcit et le rêve européen semble à présent bien loin, mais retenons-bien le MO de la fin : même au soir d’une lourde défaite, gardons-nous bien de qualifier un gardien de Brel !

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