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14 September 2017


Passé notamment par Le Havre, Toulouse et Troyes, le nouvel entraîneur des gardiens du centre de formation amiénois s’est confié au site officiel du club d’Amiens.

En fonction depuis 2 mois, Olivier Blondel (38 ans) se réjouit de son arrivée et de ses nouvelles responsabilités et décrit également l’évolution du poste de gardien de but : “Cela fait en effet deux mois et je me plais très bien ici au centre de formation. Etant Havrais de naissance et ayant eu aussi l’occasion de jouer à plusieurs reprises contre Amiens, que ce soit lors de matches amicaux ou en Ligue 2 avec Troyes et Strasbourg, c’est un vrai plaisir. […] Nous voulons continuer à faire ce qu’avais commencé Olivier Lagarde et c’est très bien. Nous essayons aussi de créer une vraie cohésion. Ma philosophie est de faire comprendre aux jeunes que le gardien est devenu un joueur de l’équipe et que surtout, il ne doit pas négliger le jeu au pied. […] Nous intégrons donc les composantes du jeu actuel du gardien de but. Aujourd’hui, un gardien joue à 80% aux pieds. Nous essayons aussi d’améliorer cet axe. Evidemment, Régis Gurtner est un exemple et je le donne volontiers aux jeunes. Il a eu un parcours remarquable et se retrouver en L1 à 29 ans, cela prouve que le travail paie.”

Retraité depuis la fin de saison 2015-2016, le natif de Mont Saint-Aignan revient brièvement sur sa fin de carrière et développe également son ressenti sur l’avancée du poste de gardien : “Je n’ai pas arrêté ma carrière depuis bien longtemps, un an et demi puisque j’ai été blessé. Mais ce qui a surtout changé ces derniers temps, c’est le jeu au pied. Le gardien fait partie intégrante du jeu collectif. L’entrainement a beaucoup changé puisqu’au début, on travaillait beaucoup sur la ligne, on sautait des haies et on plongeait. Aujourd’hui, je le répète, le jeu au pied et la lecture du jeu sont déterminants. Maintenant, le gardien est-il un défenseur supplémentaire ? Oui quand je vois Neuer qui a beaucoup fait avancer le rôle de gardien. C’est à la fois un défenseur supplémentaire mais aussi le premier attaquant. Il permet de bien repartir de derrière. Le gardien doit être un véritable joueur de champ sauf qu’il peut intervenir avec ses mains. Avant, c’était 10+1 alors qu’aujourd’hui, c’est 11.”

Enfin, Olivier Blondel souligne la grande difficulté de parvenir à intégrer le monde professionnel : “La différence entre les meilleurs se fera à partir du mental. Celui qui est costaud mentalement s’imposera. Ainsi, dans notre centre de formation d’Amiens, tous les gardiens ont un potentiel. Ils travaillent tous de la même manière avec un bon état d’esprit. Je leur souhaite à tous d’avoir la même réussite que Régis Gurtner. Mais celui qui ira en haut, c’est celui qui aura le plus gros mental. C’est une partie prépondérante à la réussite. Et s’il a la chance de ne pas être blessé, il ira loin dans le temps. Je le répète, le mental est important et il ne faut jamais rien lâcher.”

Photo de couverture : Made In Parisien

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