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14 November 2017


C’est fini, on ne reverra plus Gigi sous le maillot de l’Italie. 175 sélections avec la Nazionale, 5 participations à la coupe du Monde qui auraient pu (dû ?) être six sans ce qui est, depuis ce matin, connu comme le cauchemar de Milan.

Transalpins ou non, nombreux étaient ceux parmi les amoureux du football qui espéraient voir le génial italien atteindre ce record de 6 participations à la plus belle des compétitions. Nombreux étaient les membres de la confrérie, toutes générations confondues, à espérer une dernière master classe dirigée par celui que l’on surnomme Superman. Mais il n’en sera rien. Le chrono s’est arrêté sur la pelouse de San Siro, et avec lui, la carrière internationale de Gianluigi Buffon.

Face à la Suède, il aura tout tenté pour permettre à son pays de ne pas manquer le Mondial russe, 59 ans après le Mondial suédois, dernière compétition planétaire manquée par l’Italie. Une nouvelle fois, il aura retourné les sifflets de quelques énergumènes mal intentionnés dans les gradins italiens. Une nouvelle fois dans cette phase de qualification, il aura permis aux siens de garder leurs filets inviolés. Une nouvelle fois, il aura tout donné, prenant même possession de la surface de Robin Olsen dans les ultimes minutes de jeu, mais le portier suédois, secondé par une équipe solide et solidaire, a résisté jusqu’au bout. Une dernière fois, il aura fait preuve d’humilité, ne parlant pas de lui-même ni de sa carrière quand sonna le glas, plaçant le collectif au-dessus de l’individu.

À l’image de San Iker Casillas, bouleversé par les larmes de son vieil ami, et ce sera le MO de la fin, la planète gardiens est sous le choc ce matin et c’est tout le football qui pleure, à jamais, la fin de celui qui est et restera, l’un des plus grands portiers que les bois n’aient jamais comptés. Ciao e Grazie Gigi !

 

photo de couverture : Getty

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