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6 September 2017


Héroïque face à l’équipe de France, Jonathan Joubert (37 ans) s’est confié au magazine France Football afin de revenir sur sa performance individuelle et celle de son équipe qui a tenu en échec l’attaque française (0-0).

Véritable bourreau des Bleus durant 90 minutes, le gardien luxembourgeois raconte l’avant et l’après France-Luxembourg : “Au début, lorsqu’on rencontre l’équipe de France, on s’attend à ce que ce soit compliqué vu leur armada offensive. Mais on s’était dit qu’on allait tenter de tenir le 0-0 le plus longtemps possible. Au moins jusqu’à la mi-temps. C’est ce qu’il s’est passé. Dès lors, tout était possible : on ne sait jamais, sur un contre, un coup de pied arrêté… Le plan a marché à merveille. On a même été tout proche de mener après avoir frappé le poteau (79e). […] On sait se contenter d’un 0-0, surtout face à la France.”

Sollicité à de nombreuses reprises, Jonathan Joubert revient sur ses différentes interventions : “J’aime toujours bien négocier mes premiers ballons pour entrer dans mon match. Bon, ça s’est plus ou moins bien passé pour moi. […] J’aperçois le ballon (ndlr : lors de sa première intervention), je suis certain de l’avoir. Puis à un moment, il arrive dans la lumière des projecteurs. Et là, je ne vois plus rien du tout. Je mets alors les mains en opposition et je le relâche tellement je suis aveuglé. J’ai la chance que Griezmann me frappe dessus. Derrière, les Bleus commençaient à avoir du mal. J’ai de plus en plus pris confiance en moi. Et c’est en deuxième période, sur la tête de Sidibé (que Joubert détourne) que je me suis dit “c’est pas possible, ils ne vont pas marquer”. Et il faut toujours un peu de réussite avec soi. Là, je pense que je l’avais… Tout est bien qui finit bien. Je suis un grand supporter de l’équipe de France […] Mais dès qu’on est dans son match, on ne fait plus attention à ce genre de choses.”

Le portier luxembourgeois revient également sur l’euphorie qui a accompagné les joueurs lors du coup de sifflet final : “C’est carrément un exploit, ça, c’est sûr et certain. L’après-midi précédant le match, j’avais regardé La Chaîne L’Equipe : Johan Micoud et compagnie prédisaient des scores : j’entendais 6-0, 5-0. Je me suis dit “putain, ils sont optimistes quand même”. Quand on entend ça, ça fait peur, surtout quand on a vu que la France avait mis 4-0 aux Pays-Bas. Finalement, dans le vestiaire, on était vraiment contents. Il y avait de la musique, ça dansait, ça chantait : c’était comme une victoire pour nous. On est restés à l’hôtel avec les supporters qui étaient là. Après, on est un peu sortis sur Toulouse. On est rentrés au petit matin. De toute façon, le réveil était programmé à 6 h 30, pour qu’on décolle à 9 heures. Je n’ai pas dormi longtemps…”

Photo de couverture : Luxemburger Wort

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